Des changements à l’élevage sont nécessaires pour le bien-être des chiens, dit l’étude

auteur - masokda

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Des changements à l’élevage sont nécessaires pour le bien-être des chiens, dit l’étude

Les clubs de chenil ont perdu le contrôle, les chiens souffrent, et voici ce qui doit se produire selon les auteurs de la recherche.

Un chien de montagne bernois heureux à l'extérieur sur la pelouse au printemps, avec un cerisier à fleurs à proximité
Photo: 0tsphoto / shutterstock

Par Zazia Todd, PhD

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Lorsque la plupart des gens obtiennent un chiot, ils passent beaucoup de temps à réfléchir à la race. J’espère qu’ils interrogent l’éleveur sur les contrôles de santé et insistent pour voir le chiot avec la maman, deux étapes qui aident à s’assurer que le chiot aura de meilleurs résultats en tant que chien adulte. Mais la situation de l’élevage entier est un gros gâchis chaud, selon les scientifiques, et quelque chose doit être fait.

L’étude, intitulée Un nouvel avenir pour l’élevage de chiensest publié dans Bien-être animal et est par une équipe internationale de scientifiques du Danemark, du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis (Proschowsky et al 2025). Il fait valoir que nous devons réduire la consanguinité chez les chiens de pedigree et de concepteur afin d’améliorer leur bien-être.

Chiens ont vécu à nos côtés depuis évoluer d’un ancêtre du loup moderne il y a entre 40 000 et 15 000 ans. Mais la plupart des races de chiens ont été développées à l’époque victorienne. Avec l’invention de la fantaisie du chien, les races ont commencé à avoir une description écrite de leur apparence et les chiens de race pure ont dû être élevés des chiens sur le registre de la race. En 1873, le Kennel Club a été fondé au Royaume-Uni et dans les années suivantes, d’autres pays ont créé leurs propres clubs de chenil.

Au fil du temps, les normes de race ont entraîné un manque de diversité génétique au sein des races. En conséquence, certaines races ont tendance à de graves problèmes de santé. Les plus évidents sont peut-être les races brachycéphaliques (à plat) comme le Bulldog français où, au fil du temps, le visage est devenu plus plat, ce qui signifie que certains de ces chiens ont du mal à respirer. (Pour en savoir plus sur la brachycéphalie et les problèmes de santé, consultez L’épisode de The Pawsitive Post dans la conversation dans laquelle Kristi et moi discutons avec le Dr Dan O’Neill (l’un des co-auteurs de ce document) et le Dr Rowena Packer).

Problèmes actuels avec l’élevage de chiens

Les scientifiques énumèrent trois principaux problèmes avec l’élevage de chiens aujourd’hui.

Consanguinité: La reproduction d’une population limitée réduit la variabilité génétique, et pour les chiens, cela a déjà été réduit au moment où les livres de poteaux ont été fermés par les clubs de chenil. Seuls certains chiens de chaque génération se reproduisent, et certains de ces chiens sont élevés à plusieurs reprises, ce qui augmente également la consanguinité. À son tour, cela peut augmenter la maladie héréditaire.

Looks extrêmes: La sélection de looks extrêmes éloigne les chiens de ce à quoi ressemblaient les prédécesseurs du chien moderne dans une gamme de types d’apparence spécifiques. Au sein des races, suivre la norme de race peut conduire à des regards plus extrêmes au fil du temps, par exemple, car les visages des races brachycéphaliques deviennent encore plus plates. À son tour, cela peut provoquer des problèmes de santé tels que le syndrome des voies respiratoires obstructives brachycéphaliques (BOA).

Dépistage de santé inadéquat: Il est possible de projeter pour certaines maladies héritées, puis de décider de ne pas élever des chiens qui ont les gènes pour ces troubles. Par exemple, le dépistage est utilisé pour réduire l’incidence de la dysplasie de la hanche et du coude, de la cataracte et de la cardiomyopathie dilatée dans certaines races. Mais le journal indique que certains clubs de chenil font un meilleur travail que d’autres pour maintenir ce type d’exigence – et bien sûr, les chiens qui n’ont pas de papiers de clubs de chenil ne bénéficient pas de cette protection.

Si Obtenir un chien d’un éleveurvous devez toujours vous demander ce que les contrôles de santé ont été effectués (cherchez à en discuter avec Kerry Nichols, auteur de Cerveau de chiotdans un prochain épisode de Le post PAWSITIF dans la conversation).

Ne pouvons-nous pas simplement adopter, pas faire du shopping?

En un mot, non. Vous pouvez trouver de nombreux animaux de compagnie merveilleux dans l’abri et le sauvetage. Mais les scientifiques disent que même si la plupart des gens voulaient adopter un chien plutôt que d’en acheter un chez un éleveur, il n’y aurait pas assez de chiens pour faire le tour. Bien que le nombre de chiens à secours varie considérablement d’un pays à l’autre, ils donnent l’exemple du Danemark. Chaque année, 2 000 chiens sont remis aux abris et au sauvetage au Danemark. Et chaque année, les Danois acquièrent 60 000 nouveaux chiens. Les chiffres ne s’additionnent donc tout simplement pas.

https://www.youtube.com/watch?v=5Diets8mrzg

La situation actuelle dans l’élevage de chiens

Il existe de grands exemples de clubs de race ouvrant leurs livres pour permettre le croisement avec d’autres races afin d’améliorer la diversité génétique. Un exemple est le club de chenil danois, qui a ouvert les livres de race pour le Bulldog anglais, le bulldog français et le carlin. Un autre exemple est le Finnish Kennel Club, qui a ouvert les livres pour plusieurs races, dont le Jack Russell Terrier.

Cependant, les scientifiques disent que ce n’est pas suffisant. Même dans les races où les lignes de travail et de spectacle se sont développées, il y a peu de mélange entre ces lignes. Dans d’autres cas, les chiens qui étaient auparavant élevés au travail sont maintenant élevés pour leur apparence, comme le berger allemand.

Dans la plupart des pays, les lois générales sur le bien-être des animaux s’appliquent à l’élevage. Dans certains cas, ces règles sont resserrées pour aider à améliorer l’élevage. Par exemple, les Pays-Bas ne permettent pas l’élevage de chiens d’une manière mauvaise pour leur bien-être. Les éleveurs de races à face plate doivent prendre une mesure de la plainte du visage d’un chien; À certains niveaux, l’élevage n’est pas autorisé.

Mais les auteurs du rapport disent que la proportion de chiens qui ont un pedigree ont considérablement baissé. Encore une fois, ils utilisent l’exemple du Danemark, où seulement 32% des chiens ont un pedigree. Ce qui nous amène aux chiens de créateurs et aux races mixtes…

Et les chiens de créateurs?

Le Labradoodle a été le premier chien «designer», né d’un croisement entre un Labrador et un caniche. Le Labradoodle australien comprend également quelques autres races dans la lignée. De nos jours, il y a d’autres chiens de créateurs comme Cavapoos, Cockapoos et Puggles. La première génération vient d’un croisement entre deux chiens de pedigree. Les chiens de race mixte peuvent être des croisements entre tout type de chien.

Les scientifiques disent que parfois les chiens de créateurs héritent des maladies des chiens parents, et parfois ils ne le font pas. Par exemple, ils s’attendraient à ce que les puggles (PUG X Beagle) aient des museaux plus longs que les carlins, et donc une probabilité réduite de BOA (bien qu’ils notent que cela n’a pas été testé). D’un autre côté, les Labradoodles sont beaucoup plus susceptibles que les labradors ou les caniches d’avoir une condition oculaire appelée dysplasie rétinienne multifocale, mais elles ont la même probabilité de cataractes.

Les races mixtes sont généralement considérées comme plus saines, mais le rapport indique qu’il est compliqué, d’autant plus que chaque pedigree que vous comparez aura son propre niveau d’une maladie particulière. (Par exemple, Une étude a révélé que les races mixtes ont en fait une durée de vie légèrement plus courte que les pedigrees).

Et une chose qui s’applique aux chiens de créateurs et aux races mixtes est qu’il n’y a personne d’insister sur les contrôles de santé. Cependant, certains chiens de créateurs peuvent finalement devenir des races acceptées.

L’avenir de l’élevage de chiens et du bien-être des chiens

Il faut espérer que l’avenir de l’élevage de chiens impliquera beaucoup plus de réflexion sur le bien-être animal. La réponse n’est pas d’arrêter de reproduire des chiens de pedigree ou d’insister pour que tous les chiens soient adoptés, selon l’étude. En fait, le document fait un bon travail pour montrer à quel point la situation génétique est compliquée.

Certains des exemples donnés dans l’article, des clubs de race ouvrant leurs livres et apportant des changements pour réduire la fréquence des problèmes génétiques, ouvrir la voie à suivre. Les scientifiques disent également que la démonstration et l’élevage de chiens doivent changer de concentration «pour promouvoir la santé et le comportement approprié».

En d’autres termes, nous devons nous élever pour des chiens en bonne santé, en termes de santé physique et mentale.

Référence

Proschowsky, HF, Arendt, ML, Bonnett, BN, Bruun, CS, Czycholl, I., Fredholm, M., O’Neill, D., Serpell, JA et Sandøe, P. (2025). Un nouvel avenir pour l’élevage de chiens. Bien-être animal34, E1. https://doi.org/10.1017/awf.2024.66

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